Nous venons de passer un mois complet en Grèce, et nous sommes assez déçus par ce pays, qui nous attirait pourtant tous... Certes, son patrimoine antique est intéressant, et ses côtes sont magnifiques (et la pêche en mer gratuite!), mais ses villes continentales n'ont aucun charme, ses habitants, certainement habitués (voire blasés) par le tourisme ne sont pas particulièrement accueillants, et sa gastronomie n'est pas exceptionnelle...
« Vous êtes tout de même restés un mois », nous direz vous, « ça ne doit pas être si terrible »... Alors, pour être tout à fait honnête, le pays est grand, et nous ne voulions pas réduire nos avis qu'à nos premières découvertes, et puis la Grèce offre également un climat relativement doux, comparé à la vague de froid qui s'abat sur l'Europe de l'Est en ce mois de janvier ! Pas frileux, mais presque, à -15°c... !
Nous ne concluons tout de même pas qu'il faut « liposucer la Grèce », mais plutôt que nous privilégierons les îles et la saison estivale, pour un éventuel prochain séjour au pays des sites archéologiques et de la moussaka !
Voilà, nous sommes le jeudi 2 février, et nous passons la frontière Gréco-Bulgare à 15h21.
Nous longeons une file de poids-lourds assez impressionnante... peut-être 2km séparent le premier camion que nous doublons et le poste de douane... ! Nous assistons à la réalité de l'immigration : les voitures présentent simplement leurs papiers, ouvrent parfois leur coffre et passent sans trop d'attente, tandis que les transporteurs sont systématiquement fouillés, d'autant que la Bulgarie n'appartient pas à l'espace Schengen et ne permet donc pas la libre circulation des personnes... ! Pour nous qui ne sommes ni voiture, ni semi-remorque, les douaniers nous demandent d'ouvrir les portes, mais dès qu'ils s’aperçoivent qu'il s'agit de notre maison et qu'aucun intrus ne dort dans notre lit, ils nous laissent repartir !
Cela fait plusieurs mois que nous roulons vers le Sud, mais cette frontière nous ramène vers le Nord, et nous laisse un goût étrange... c'est le début du trajet « retour »... ! N'y pensons pas, il nous reste encore beaucoup à découvrir !!
Nous roulons jusqu'à Melnik et décidons que le parking du monastère deviendra notre jardin pour cette nuit. Nous nous trouvons alors au bord du parc naturel des Pirins, les paysages sont splendides et de véritables pyramides se dressent autour de nous !
Vendredi 3 février, la matinée est ensoleillée et chacun vaque à ses occupations (visite du mini-monastère, blog, linge...).
Nous partons en début d'après-midi pour visiter ce village viticole qu'est Melnik. Nous nous baladons dans ses rues encore enneigées, retirons quelques leva (monnaie Bulgare), et entrons dans la maison Kordopoulova, riche famille de viticulteurs.
Les descendants du fondateur de ce domaine poursuivent la production et permettent la visite de cette demeure, qui est restée en son état d'origine. Les pièces sont très grandes et authentiques. Les quelques explications aident à la compréhension mais la demeure raconte par elle-même son histoire...
On sent que le propriétaire aimait recevoir et offrir un confort d'exception à ses invités.
Une des salles possède 12 fenêtres, représentant les 12 mois de l'année et les 12 apôtres, qui illuminent parfaitement la pièce à toute heure de la journée. Les couleurs des coussins et couvertures qui recouvrent les bancs de bois sont alors sublimées et rendent l'endroit particulièrement chaleureux. Le parquet massif qui recouvre le sol de chacune des pièces craque sous nos pieds, et on perçoit les différentes influences, turques, grecques et slaves.
Ne nous méprenons pas, Mr Kordopoulos était avant tout un homme d'affaire. Alors dans la salle à manger se trouve un minuscule placard secret où se cachait un de ses complices. Il écoutait attentivement les termes de l'accord qui se préparait, les éventuelles discordes, et, avec un code établi à l'avance, donnait son avis.
Enfin, la visite se termine par les couloirs souterrains, creusés dans la montagne, où sont entreposés les fûts de vin : la température y est idéale pour conserver le sang de la terre.
Nous ressortons de ces tunnels et découvrons qu'un homme nous attend avec 6 verres de Melnik. Nous dégustons deux sortes de vin rouge : un sec, et un demi-sec, plutôt bons !
La dégustation se déroule dans la bonne humeur, nous discutons avec l'homme qui nous a accueillis en lui demandant, entre autre, de nous apprendre quelques mots de Bulgare. La maison ferme ses portes à 16h30 alors nous devons partir mais l'homme nous dit qu'on peut revenir demain matin, dès 9h, pour boire un coup !
Nous reprenons la route, traversons de petits villages et le parc des Pirins. Nous dénichons une petite taverne non loin de Razlog. Pilou, Liz et Charlotte entrent dans l'établissement pour demander si nous pouvons manger ici, et dormir sur le parking... Ni la serveuse, ni la patronne ne parle anglais... alors on essaie avec les mains... manger, dormir, camion, parking... on rigole bien !
La patronne prend alors son téléphone et nous demande d'attendre 2min... Elle parle en Bulgare, rit de bon cœur puis passe le téléphone à Charlotte. Une jeune femme, parlant parfaitement anglais, demande à Charlotte de lui expliquer sa requête, ce qu'elle fait, puis repasse le téléphone à la patronne, qui écoute, répond, redonne le téléphone à Charlotte... Après plusieurs manœuvres de ce genre et une bonne tranche de rigolade, nous savons que nous pouvons manger et dormir ici. La seule exigence est de réussir à se garer sur ce minuscule parking enneigé de façon à laisser de la place pour d'autres clients.
Nous mangeons et buvons pour 95 Leva (soit 48 €uros), à six. Le repas est simple mais typique : brochettes de viandes grillées, Kébaptchéta (viande hachée assaisonnée d'épices), foie de poulet, poisson grillé, accompagnés de … frites au fromage !
Le mari de la patronne fait son apparition à la fin du repas, et nous propose, grâce à ses quelques notions de Fran-glais, de venir déjeuner demain matin. Nous acceptons avec plaisir, et partons nous coucher.
Le 4 février, après le café et les « French toasts » (pain perdu à l'huile) que nous dégustons au petit-déjeuner, nous remercions chaleureusement nos hôtes, et repartons pour de nouvelles aventures.
YoDé profitent de n'être qu'à quelques kilomètres de Bansko, station de ski la moins chère d'Europe, pour aller faire quelques descentes en snowboard, tandis que ChaLuPiLiz partent jusqu'à Plovdiv, deuxième ville de Bulgarie (après la capitale, Sofia).
Après quelques courses, nous nous garons près du stade, sur un parking totalement enneigé. Nous avons pris l'habitude de privilégier les complexes sportifs pour nos escales en ville. En effet, ils disposent généralement de nombreuses places de stationnement, et les vestiaires sont parfois accessibles... !
Nous restons sur Plovdiv pendant 4 jours, jusqu'au 8 février. YoDé nous y retrouvent dans la soirée du dimanche 5 février. Nous visitons cette jolie ville à plusieurs reprises, déjeunons et dînons dans différents restaurants, très bon marché, profitons de la piscine municipale pour prendre une douche, lavons les camions dans un « car-wash », pratiquant des prix défiant toute concurrence : 25leva pour Gaspard et Blanco-Melaneige, soit 12,5€, et sans rien faire ! Ce nettoyage était nécessaire pour nos habitations qui, outre la saleté accumulée naturellement, étaient recouvertes du sel des routes, qui active la corrosion des carrosseries !
Mais rappelez vous, notre parking de stade enneigé... dès le lendemain, nous nous retrouvons « plantés » avec les camions... obligés de chaîner pour sortir de là... alors autant vous dire que la douche de la veille n'est plus tellement visible... !! Enfin, c'est quand-même dessalé, et c'est bien l'essentiel !
Mercredi 8 février, nous profitons de la « grande ville » pour faire quelques courses puis partons vers Trojan, petit village accueillant un des plus remarquables monastères du pays. C'est en arrivant au pied de la montagne qui y conduit que nous nous retrouvons bloqués : le col est fermé, à cause de la neige et des éboulements.
Nous revoyons alors nos plans et roulons jusqu'à Kazanlak. Nous dormons juste à côté d'un lac de barrage, encore totalement gelé.
La nature est splendide, le froid sec est agréable, alors en jeudi 9 février, nous enfilons nos chaussures de rando et partons pour une longue balade autour du lac.
Nous visitons aussi Kazanlak, ville sans trop de charme, dans l'après-midi, puis retournons dormir au barrage.
Vendredi 10 février. Ce matin, le paysage s'est couvert d'un joli manteau blanc, et quelques flocons virevoltent encore... Nous prenons la route pour atteindre Veliko Tarnovo avant que la neige ne nous empêche de sortir.
Le parking du stade de Veliko Tarnovo nous accueille en fin de matinée. Après un rapide casse-croûte, ChaLuPiLiz partent visiter la ville tandis que YoDé souhaitent s'occuper de leur linge.
En descendant la première rue, direction le centre, ChaLuPi et Liz trouvent une petite laverie, y entrent, se renseignent et partent prévenir YoDé ! Il s'agit de déposer son linge, de revenir quelques heures plus tard pour le récupérer, lavé et séché, pour seulement 6 leva (soit 3€) les 5kg !! Nous laissons YoDé et repartons, tous les quatre pour la ville.
Malgré la visite séparée et le côté touristique, la ville de Veliko Tarnovo nous charme tous... Les ruelles sont anciennes, typiques et charmantes, les commerçants sont accueillants et proposent un artisanat magnifique ! Un couple de commerçant nous accueille même en Français, qu'ils parlent parfaitement parce que leurs parents respectifs l'enseignaient... ! Nous discutons quelques minutes avec eux, de notre voyage, de la Bulgarie et de la France... et repartons pour rejoindre YoDé dans un bar à cocktails.
À l'origine, nous voulions seulement conclure notre visite séparée en partageant un verre... Mais étant donné la multitude de cocktails proposée, la sympathique ambiance et l'attractivité des prix, nous restons (un peu) plus longtemps que prévu !
Nous goûtons aux traditionnels piña colada, margharita, mojito... et testons également de nouveaux mélanges tels que le « Rhum Banane Frappé », le « Manhatton » ou encore le « long beach Ice-tea »... En bref, une belle soirée, arrosée, joviale et pas chère (entre 2 et 4€ le cocktail!) !!
Nous rentrons aux camions, grignotons un petit quelque chose et nous endormons, assez rapidement !
Samedi 11 février, nous décidons de profiter aussi de la laverie. Charlotte et Lucien ne souhaitent pas visiter la forteresse alors, ils s'en occupent. PiLiz et YoDé partent, eux, pour visiter l'ancienne ville fortifiée. Ils passent d'abord par le musée d'art, se perdent un peu (beaucoup) dans les rues avant d'arriver (enfin), à cette belle cité stratégique.
ChaLu, quant à eux, passent une journée en amoureux, à ne pas faire grand chose... ça fait du bien, aussi... flâner dans le lit, regarder un film, s'occuper du blog... une journée tranquille et reposante !
En fin d'après-midi, le linge récupéré et les quatre curieux rentrés, nous décidons d'aller farfouiller dans le stade, pour voir si nous pouvons accéder aux vestiaires... Nous entrons alors dans des couloirs sombres, étroits et glauques... Nous cherchons quelqu'un qui pourrait nous renseigner... mais personne à l'horizon... jusqu'à ce qu'un homme très étrange vienne à notre rencontre. Certainement un gars de la maintenance, il a, dans les mains, un couteau et une truelle...
Nous essayons de lui faire comprendre, en anglais, en français, avec des gestes, ce que nous voulons. Mais rien n'y fait... il parle un Bulgare assaisonné de quelques mots allemands, affiche un sourire malsain, et va même jusqu'à tirer la barbe de Pilou... Okay, on s'casse !!! On prend la direction de la sortie, il nous suit en continuant à nous dire des choses que l'on ne comprend pas... Enfin dehors, on continue notre route en lui disant « Blagodarya, Dovizhdane », merci et au-revoir, ces mots si précieux que l'homme de la maison Kordopoulova nous avait appris... !
Certainement pas méchant, peut-être un peu simplet, cet homme nous a quand-même fait flipper ! Quoiqu'il en soit, nous reprenons la route, en ce début de soirée, pour arriver jusqu'au canyon Emenski. Les routes sont enneigées, il fait nuit, PiLiz n'ont pas d'autres choix que de chaîner... mais nous arrivons tout même à destination, sur un spot « nature », qui semble être le départ d'une belle randonnée.
Dimanche 12 février, la promesse de la randonnée est tenue. Nous marchons pendant 3 bonnes heures dans les chemins enneigés, au bord du canyon. Nous apprécions tous cette belle balade, même Charlotte et son équilibre merdique, grâce aux « clic-clics » que Lucien lui a offert... !
Nous retrouvons les camions pour déjeuner puis reprenons la route jusqu'à Zheravna.
Nous sommes dans les montagnes, et les températures sont très basses... cette nuit est la plus froide que nous passons depuis notre départ... et cela a quelques conséquences sur les parties non chauffées... Les bouteilles stockées dans la remorque ont littéralement explosées, les cuves d'eau sale, montées à l'extérieur des camions, sont totalement gelées, et les pompes ne tournent plus... Heureusement, rien de bien méchant, il faut juste attendre le redoux... !
Le lendemain, nous visitons ce petit village pittoresque. Quasiment toutes les maisons sont construites en bois, architecture traditionnelle des campagnes bulgares, qui ne perdure pratiquement plus dans les villes.
Après cette matinée, nous décidons de rejoindre la côte pour retrouver des températures plus clémentes. Sur la route, nous nous arrêtons dans une station service « TIR » (pour poids-lourds), qui propose des douches. Les employés de la station nous offrent un thé pour se faire pardonner d'un malentendu... Problème de langue et de compréhension... nous comprenions 5 leva (soit 2,5€) la douche alors qu'il fallait entendre 5€... Peu importe, nous apprécions chacun l'eau chaude qui coule sur nos peaux, encore engourdies par cette nuit glaciale !
Nous arrivons à Burgas, ville littorale de la mer noire. Nous dormons non loin d'un bar de nuit qui fait moins de bruit qu'un cimetière ! Si, si, le bar est ouvert, mais il n'y a strictement personne !! Bref...
Mardi 14 février, ChaLu et PiLiz entament un gros ménage, qui prendra toute la matinée. Yo dort jusqu'au déjeuner et Delphine bouquine... Après manger, nous visitons tous ensemble le vieux Sozopol. Petite bourgade littorale du sud de la Bulgarie, Sozopol est construite en deux parties, bien délimitées : la vieille ville et la nouvelle ville. Les rues que nous visitons sont désertes et la quasi totalité des commerces sont fermés. Nous supposons que c'est bien plus animé en été...
En repartant, nous dénichons un spot entre plage et forêt... Alors, en cette Saint Valentin, on s'active pour passer une soirée originale... aller chercher du bois, allumer du feu, faire deux-trois courses, organiser un petit salon...
… et nous partageons un super moment !
Couchés tard, le lendemain n'est pas bien productif... chacun s'occupe à sa manière : dodo, film, balade, cerf-volant... et on passe notre deuxième nuit sur ce spot.
En ce jeudi 16 février, nous reprenons la route vers le nord, en longeant la côte. Quelques kilomètres après notre départ, nous trouvons un concessionnaire camping-cars qui offre les pleins d'eau. Chacun remplit sa cuve puis nous repartons. Cette fois encore, nous nous posons sur un spot nature, entre les dunes, avec vue sur la presqu'île de Nessebar.
Le lendemain est consacré à quelques petites réparations, à la fabrication d'un nouveau meuble pour Blanco (PiLiz avaient déniché du beau bois à Sozopol...), et aux courses.
Nous visitons la presqu'île le matin du samedi 18 février. Une fois encore, les rues ne sont pas très animées... et étant donnée la quantité d'hôtel qui poussent sur le littoral, nous en concluons, cette fois de façon certaine, que le tourisme balnéaire se développe sur la côte Bulgare... en été !
Nous prenons l'après-midi pour atteindre Varna. Ne souhaitant pas dormir en ville, nous nous enfonçons un peu dans les terres pour rejoindre un spot de Park4Night. Malgré les chiens errants qui traînent, nous faisons un barbecue et restons ici pour la nuit.
Le lendemain matin, chacun vaque à ses occupations et nous nous retrouvons pour déguster de délicieuses tagliatelles aux crevettes flambées au pastis (par Lucien, dans le camion... ce qui a bien failli coûter quelques lames de lambris..!), ainsi que de succulentes crêpes que Yo et Dé ont préparé, en secret, pour l'anniversaire de Liz !!
L'après-midi, Varna nous offre de jolis bâtiments et un centre assez charmant. Nous buvons un verre dans un bar assez original avant de reprendre les camions pour parcourir 20km et arriver sur le parking de la forêt pétrifiée, que nous souhaitons tous découvrir.
C'est le début de soirée, et il est temps pour Liz de découvrir la petite surprise que sa sœur, son beau-frère et son amoureux lui ont préparé. Elle ouvre la porte de Gaspard et tombe, nez à nez avec... Papa et Maman... ! Évidemment et malheureusement pas en chair et en os, mais par Skype... C'est moins bien qu'un vrai câlin, mais mieux qu'un simple coup d'fil... alors on profite de pouvoir se voir pendant de longues minutes et on a du mal à raccrocher... mais l'heure est venue de se dire au-revoir et de reprendre chacun notre quotidien... ! Alors on boit l'apéro et on trinque tous ensemble aux 24 belles années passées, et à celles à venir !
Lundi 20 février. Nous nous baladons dans la forêt pétrifiée par un temps pluvieux et froid mais apprécions tout de même ce phénomène naturel. Cette partie de la terre était, autrefois, entièrement recouverte d'eau. L'érosion a donc fait son travail et a fait « pousser » ces cailloux aux formes toutes plus bizarres les unes que les autres !
Aujourd'hui, une nouvelle semaine commence, et une nouvelle étape du voyage aussi, puisque la forêt pétrifiée est notre dernière visite à six. Ne paniquez pas, tout va bien, et chacun poursuit son rêve de voyage et de découverte ! Mais comme dans chaque communauté, il y a parfois des envies différentes, et des impératifs à tenir !
Pour notre part, nous avons rendez-vous chez Hugo, un ami, le mercredi 22/02. Il habite à Pitesti, dans le centre de la Roumanie. Nous souhaitons aussi visiter la Roumanie assez rapidement parce que le problème des chiens errants se pose beaucoup dans ce pays... Nous avons également une date de retour que nous ne pouvons repousser... et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir !
YoDé, quant à eux, souhaitent profiter pleinement de la Roumanie, qui a beaucoup à offrir, quitte à zapper l'Autriche, qu'ils pourront refaire plus facilement...
Chacun ayant donc ses envies, nous nous quittons, non sans émotion, après le repas du 20 février au midi, et nous retrouverons certainement ultérieurement... en Tchéquie ou Slovaquie peut-être !
Quoiqu'il en soit, bonne route les copains, profitez un max de toutes ces découvertes que vous nous conterez bientôt, autour d'un verre !
Pour notre part, nous roulons d'une traite jusqu'à Ruse, ville Bulgare, frontalière de la Roumanie. Nous dormons sur le parking d'un restaurant fermé, qui borde le lac de Nikolovo. Il nous reste encore quelques missions à effectuer avant de passer la frontière : faire des courses dans ce pays si bon marché, trouver une poste pour envoyer nos cartes postales...
Nous consacrons la matinée du 21 février au blog pour les filles, et au ménage pour les garçons. Nous faisons les courses dans l'après-midi et quand nous arrivons devant la poste... elle est fermée ! On en trouve trois autres... fermées ! Pour ne pas perdre les timbres, nous reviendrons demain. Nous passons donc notre dernière nuit en Bulgarie, sur le même spot que la veille, et passerons la frontière Bulgaro-Roumaine dès demain matin !