Le jeudi 29 septembre 2016: nous prenons la route pour Sines.
Nous y arrivons en milieu d'après-midi, le vent souffle fort. Le jeu est alors de trouver un parking où nous pourrons, avec les camions, nous protéger de ces conditions climatiques venant du Nord et qui font pas mal chuter la température.
Une fois installés, nous nous mettons à travailler pour le blog. Il vous faut savoir qu'un seul et même article peut nous prendre jusqu'à 3 heures de travail sur l'ordinateur alors qu'il est déjà écrit sur papier!
Le lendemain, le vent ne s'est pas calmé mais Pilou&Liz décident quand-même d'aller faire une virée en vélo jusqu'au village voisin, situé à 8 km de là : Porto Covo. C'est un petit village de bord de mer, on y trouve quelques commerces, un marché municipal couvert et une supérette. Toutes les constructions y sont uniformes, peintes totalement d'un blanc éblouissant et leurs encadrements de fenêtres et de portes d'un bleu vif. Cet endroit est assez calme et reposant.
Après une petite heure de visite, il est temps de repartir. Le vent est maintenant face à eux et le faux-plat constant de la route oblige Pilou&Liz à faire travailler les muscles de leurs jambes. Allez, un peu de sport!!
Pendant ce temps, Cha&Lu vont profiter des vagues et du sable de la plage qui se trouve à deux pas des camions. Lu initie Cha au bodyboard. Elle adore les sensations de la glisse que lui offre ce cours particulier jusqu'au moment où, emportés par une vague, les deux amoureux atérrissent sur des rochers cachés sous l'eau. Aïe aïe aïe!
Quelques minutes plus tard, ils sortent de l'eau pour examiner les dégâts... Les pieds de Charlotte sont amochés par des coupures à chaque gros orteil et un ongle cassé en deux. Ces blessures la feront surtout souffrir lorsqu'elle les nettoiera et qu'elle marchera. Lucien, quant à lui, s'en sort plutôt bien puisqu'il n'a que quelques égratignures.
Le temps de se rejoindre aux camions et de préparer le repas est arrivé. Les deux couples passent un bout de l'après-midi à se raconter leurs matinées et à s'affairer sur le blog. Puis, ils iront, tous les 4, à la plage. C'est au tour de Pilou&Liz de prendre un cours de Bodyboard. Ils écoutent bien ce que Lucien leur explique. Conscients des dangers des cailloux, ils restent très prudents. Ce qui ne les empêche pas d'apprécier les sensations!
A minuit, ce 30 septembre, c'est la fin du financement participatif! Grâce à VOUS, l'objectif est atteint avec succès! Encore une fois, MERCI!
Le lendemain, nous partons en direction du sud. 126 km plus loin, nous arrivons sur le parking d'une des plus belles plages de l'Algarve (région sud du Portugal): "Praia da amoreira". La plage est située à environ 500 mètres de là. Pour y arriver il faut traverser une lagune, une dune de sable et marcher dans un sable très mou, très fin et très blanc. Les paysages alentours sont magnifiques, ils nous donnent une impression de désert. Comme si nous étions seuls au monde. C'est apaisant. Avec ce vent, les kite-surfeurs sont au rendez-vous. Nous finissons notre balade, malgré tout assez fatigante, par la dune. Une mini-rando qui nous montre cette grande et splendide plage par le dessus.
Le dimanche 2 octobre, nous prenons la route de Sagrès. C'est, pour une fois, un dimanche que nous ferons les corvées: lessives, vidanges et courses. Nous ne ferons pas les pleins d'eau puisqu'ici, elle est payante. Il nous en reste un petit peu et nous sommes convaincus que nous trouverons, un peu plus loin, une station gratuite.
Nous décidons de ressortir de Sagrès pour la fin de journée. Nous arrivons donc à la plage de "Vila Do Bispo". Vous aussi ça vous donne envie de chanter "Tomber pour elle"?
Nous étendons notre linge encore mouillé au soleil et en plein vent pour lui donner le plus de chance de sécher. Malheureusement, la nuit tombée, il n'est pas tout à fait sec. Il passera donc la nuit dans le camion de ChaLu et reprendra l'air le lendemain matin.
Nous retournons à Sagrès le lundi 3 octobre. Nous visitons le Cap Saint Vincent, un des points les plus à l'ouest de l'Europe occidentale. Un petit bout de terre exposé à tous vents. Vous y voyez, d'un côté, un énorme paysage d'eau claquant sur les roches et, de l'autre, les falaises découpées au fil du temps. Nous passerons la soirée et la nuit sur un parking non loin de là.
Le lendemain, c'est l'anniversaire de Pilou. Cha&Lu se sont levés aux aurores pour lui concocter un beau petit-déjeuner... des pancakes!
Nous profiterons de la matinée pour publier des articles sur le blog à l'abri du vent grâce aux camions. L'après-midi, nous visitons le fort de Sagrès. L'entrée est à 3€ par personne. Nous y passons deux heures et en ressortons avec un sentiment de déception. En effet, il ne reste que les murailles, quelques canons et de grands espaces de végétation.
Aucune information sur l'histoire de ce fort n'y est exposée, si ce n'est l'époque de construction: ordonnée par le roi D.Sebastão en 1573. Les autres informations données sont plutôt portées sur la faune et la flore présentes dans l'enceinte du fort. Cette visite nous offre, tout de même, de belles vues sur l'immensité de l'océan.
Nous repartons de Sagrès pour rejoindre notre prochaine étape: Bénagil. Sur la route, nous nous arrêterons à Portimão pour faire les pleins d'eau et vidanges gratuitement.
Le 5 octobre 2016, la chaleur est de retour et le vent s'est fortement dissipé. En début d'après-midi, nous "crevons" littéralement de chaud! Whaouh... début octobre, 35°C, ce n'est pas très habituel!
Nous décidons d'aller visiter les fameuses grottes de Bénagil. Nous trouvons, sur la plage juste en dessous du spot, des stands vendant des tickets pour partir soit en bateau, soit en canoë pour l'excursion des grottes. Les canoës nous tentent bien mais il y a trop de courant donc trop de danger aujourd'hui... ils n'en louent pas. Le prix des bateaux nous paraît assez exorbitant: 20€ par personne, pour une heure, sans savoir s'ils s'engouffrent dans les grottes. Nous avons vu quelques personnes y aller à la nage alors, pourquoi pas nous?
Nous posons donc nos affaires sur la plage. Habillés de nos maillots de bain et munis de notre caméra, nous partons vers les grottes. Nous arrivons dans une grotte ouverte à deux endroits sur la mer et possède un énorme trou tout en haut. Il a été causé par l'érosion de la pluie. L'intérieur de cette grotte nous rappelle le film "La plage" avec Léonardo Di Capprio.
Au moment de repartir de cet impressionnant paysage, à la nage bien sûr, nous découvrons une énorme méduse. Découpée par la force des vagues, elle finira par se faire déposée sur la plage de la grotte.
Cette visite qui, soit dit en passant, fût très difficile pour Liz qui ne nage que très moyennement, nous a tous enchantés. Après un moment sur la plage à se reposer, sauf pour Lu qui, amateur de défi et d'eau, y est retourné, nous remontons aux camions.
Lors de la remontée, nous avons trouvé un charmant petit restaurant qui nous plaisait bien. Nous nous préparons et y allons, déjà très contents de notre journée.
Nous découvrons un restaurant bien plus chic que ce que l'on pensait! Un serveur nous installe et vient nous présenter les poissons du jour sur un plateau d'argent. Il nous présente les poissons, nous explique les possibilités qui s'offrent à nous, et repart afin que nous puissions faire notre choix. Nous commençons donc par un mojito en apéritif et commandons deux cataplanas pour deux personnes. Ce plat tient son nom du récipient dans lequel il est cuisiné. Les cataplanas les plus populaires sont ceux aux poissons et fruits de mer.
Quand notre commande arrive sur la table, nous découvrons que les cataplanas sont servis dans les plats de cuisson, posés au milieu de la table. C'est donc aux convives de se servir. Nous goûtons avec plaisir à cette sorte de ragoût de poissons à la tomate. Très agréablement surpris par cette nouveauté, nous continuons le repas avec les desserts... Les portugais ne sont pas très forts en desserts. Nous sommes tous un peu déçus par nos choix. La soirée fût extrêmement agréable et sympathique. Un grand merci aux équipes de ce petit restaurant très joliment décoré: "O'Pescador".
Le lendemain, départ pour Silves. Ancienne capitale de l'Algarve, elle est réputée pour son calme et son château de pierres rouges. Cha&Lu abandonneront la visite de la ville car Freud est, de nouveau, malade. Ils partiront à la recherche du prochain spot afin de ne pas le laisser seul et qu'il ait de l'ombre et du frais. Il fait encore très chaud en ce 7 octobre. Pi&Liz les rejoindront après la visite.
Bon, disons-le franchement, ils n'ont pas loupé grand chose! En effet, cette petite ville est très calme et assez jolie. Le château est très beau lui aussi mais après avoir entrevu l'intérieur, Pi&Liz décident de ne pas y entrer de peur de se retrouver dans la même situation qu'à Sagrès. En effet, il n'y a plus que les remparts et les gens semblent seulement s'y balader. Il est aussi impressionnant de l'extérieur.
Nous sommes arrivés sur une plage non loin de Faro, Charlotte nous annonce qu'elle n'arrive plus a allumer son PC, elle a tout essayé... Nous n'aurons donc plus qu'un seul ordinateur!
Nous sommes samedi et nous décidons de visiter la ville de Faro. C'est une ville de taille moyenne, possédant un centre historique situé dans les anciens remparts et de nombreux édifices religieux.
Malheureusement, toutes ces églises ne nous montrerons rien puisqu'elles ne sont ouvertes que le matin au public ou, pour certaines d'entre elles, seulement en semaine.
Dommage, nous ne verrons pas les intérieurs de la cathédrale ou de l'église Saõ Pedro, ni celui de la chapelle des os que contient l'église Da Ordem Terceira Do Carmo.
Cependant nous apprécions la balade dans la ville et nous apprenons que tous les monuments ont été reconstruits et/ou rénovés après le séisme de 1755. Cette ville nous apprendra à ne pas refaire la même erreur. Effectivement, nous avons commencé par nous perdre dans les rues de la vieille ville, et profité d'un petit parc pour manger notre casse croûte avant de nous rendre à l'office de tourisme. La prochaine fois nous débuterons par prendre des informations afin d'organiser, au mieux, notre journée.
Nous nous dirigeons vers Olhão pour passer la nuit et faire le marché dès le lendemain matin.
Sur un parking, avant de se poser, nous rencontrons une famille vivant dans un ancien bus de tournée, réhabilité en habitation autonome et mobile. Une longue conversation nous permet de comprendre leurs installations. Ils sont en tournée mondiale pour sensibiliser les populations aux énergies renouvelables et aux consommations excessives. Nous sommes époustouflés et admiratifs de cette entreprise qui dure depuis 2011 et qui devrait perdurer jusqu'en 2022. Nous leur souhaitons bonne chance pour la traversée vers le continent américain, chose de plus en plus compliquée à cause du terrorisme et certainement pour d'autres raisons encore. eco-bus.blogspot.fr
La nuit ne fût pas très agréable. Effectivement, Lu a dû sortir Freud plusieurs fois... il est encore un peu patraque. Et les moustiques nous tournant autour, toute la nuit, nous ont un peu empêché de dormir.
Nous nous levons tôt. Le temps du petit-déjeuner, de la vaisselle et de tout ranger et nous partons à pied pour le marché. Cha, s'étant renseignée, nous indique que l'armature de ce marché a été confectionné par Gustave Eiffel. Nous arrivons devant ce marché couvert construit tout en briques rouges... il est très beau mais il est fermé. Les informations que nous avions quant aux ouvertures étaient contradictoires. Maintenant nous le savons, c'est fermé le dimanche!
Un petit tour dans ce village de pêcheurs. C'est assez bizarre car dès que vous quittez le port, tous les quartiers sont vides, plus de bruit, plus de vie... on pourrait même se demander si ces quartiers sont encore habités.
Nous décidons donc de partir vers Tavira, non loin de la frontière espagnole, où il y a plusieurs écoles, dont une internationale, qui pourront, peut-être, offrir à Cha les réponses à ses différentes questions concernant le système éducatif portugais.
Nous passerons la soirée ici en attendant le lendemain, lundi 10 octobre 2016, pour que Charlotte puisse aller tenter sa chance.
Nous vous laissons et vous envoyons le plus de chaleur possible, à bientôt!